“Refaire le monde avec eux” : Lucie Rochette–Montalieu, journaliste en presse locale

Cette interview a été réalisée dans le cadre d’une série consacrée aux ancien.nes étudiant.es du Master Journalisme de l’Institut de la Communication de l’université Lumières Lyon 2.

Portrait – Lucie Rochette- -Montalieu, 26 ans, a travaillé en France et en Grèce, en tant que journaliste, en Presse Quotidienne Régionale (PQR). Entre rencontres, histoires à raconter et un métier qui la passionne. 

Le choix de la PQR était évident

Son choix depuis le début de sa carrière : la PQR. Une évidence. Plus proche des gens, l’ancrage dans un territoire, être polyvalente… Que de multiples raisons pour expliquer son amour de la presse locale. À l‘écrit, c’est là qu’elle s’exprime le mieux. La radio et la télévision ne sont pas vraiment son truc. Grâce à ce médium, elle conte les histoires des personnes qu’elle rencontre. C’est aussi la photo qui lui plait. Un moyen de raconter son territoire.

Déjà au collège, elle monte son propre journal. Même si son souhait premier était de devenir journaliste sportive automobile, elle pense à un plan B pour continuer sa carrière. Avant de commencer ses études supérieures, Lucie veut tout de même tenter sa chance dans le journalisme. Après de nombreuses négociations avec le proviseur de son lycée, elle décroche un stage volontaire à France 3 Tours. Une révélation pour elle : “C’est ça que je veux faire. Je veux relater ce que les gens disent, pour les grèves mais aussi pour toute cause, pour toute histoire”.

Lucie Rochette–Montalieu (à droite) lors d’une interview avec Brigitte Renn (à gauche), directrice de l’école franco-hellénique d’Athènes en 2018

Son pêché mignon : les portraits

Quand elle parle de son format fétiche, ses yeux s’illuminent. Ce qu’elle préfère : le portrait. 

Les rencontres et le contact avec les gens la passionnent : “C’est ça, la richesse du métier”. Le portrait est, pour elle, le format phare pour le faire. “Chaque reportage a son lot de rencontres”, dit-elle. Une motivation quotidienne. 

Toutes les rubriques l’intéressent, sauf la politique. “Il faut essayer de donner une vie au papier”, mais savoir prendre assez de distance quand elle écrit dans la rubrique justice ou fait-divers. “Il faut relater les faits. Il ne faut pas se ranger d’un côté ou de l’autre”, nous explique-t-elle. 

Mais Lucie ne sait pas si elle restera journaliste toute sa vie. Aujourd’hui, elle aime ce qu’elle fait et se projette dans son métier de journaliste. Elle nous glisse dans l’oreille qu’elle aimerait bien ouvrir un salon de thé ou travailler dans la communication au sein de petites communes. Là encore, Lucie veut agir pour un territoire. Un territoire qui lui est cher.

Apprenez à connaître Lucie en dehors de son métier de journaliste

Sucré ou Salé ?  

Je passe du boudin au Neufchatel, le fromage, je pense toujours à la nourriture. Salé”.

Chat ou Chien ? 

Chien. J’ai toujours grandi avec des chiens. Aujourd’hui, je vis avec un chat parce qu’on est en appartement“.

Mer ou Montagne ? 

Mer. L’avantage, c’est qu’on a les deux ici [en Normandie, ndlr.]. On a les falaises. C’est pas le bleu de la Méditerranée en Grèce mais, ici, les vagues, c’est incroyable”.

Soleil ou Pluie ? 

Pluie. Le soleil, ça me lasse. C’est pour ça que je vis en Normandie. [rires]”

Chocolat ou bonbons ? 

Chocolat”.

Série ou Film ? 

Série. Je suis tombée amoureuse de la série Heartstopper sur Netflix. Elle est incroyable. Je la conseille”.

Vacances ou Travail ? 

“[rires] Vacances”.

Voir un film sur Netflix ou le voir au Cinéma ? 

Au cinéma, c’est mieux, toujours. C’est cher mais mieux”.

Brocoli ou Chou-fleur ? 

Chou-fleur, c’est bon aussi mais brocoli”.

Laura Petit, Camille Tribout et Zoé Thomas

Auteur

Horizons Médiatiques

Le monde raconté par les étudiant·es du Master Nouvelles Pratiques Journalistiques de l'Université Lumière Lyon 2.