En stage : « au Vietnam pendant 4 mois »

Quatre mois se sont écoulés depuis mon arrivée au Vietnam. Entre des reportages inédits et des interviews improvisées, l’heure est désormais au bilan. Je suis rentré en France, loin des klaxons des motos, de la chaleur et de l’humidité, mais surtout loin de Hanoï et de son côté « imprévisible ». Retour sur mon expérience de stage au Courrier du Vietnam en tant que journaliste étranger.

Dans la capitale vietnamienne, exercer le métier de journaliste réserve parfois son lot de surprises, surtout quand on est le seul européen au milieu d’une foule. Dans le stade Hàng Dây, je suis passé par toutes les émotions, mais pas uniquement à cause du football. En effet, lors de ma première visite dans cette enceinte sportive, un agent de la sécurité m’a refusé l’accès à la tribune de presse. Jusque là, rien d’anormal étant donné que je n’avais pas encore reçu ma carte de journaliste. J’ai donc dû me contenter d’assister au match depuis les gradins en plein milieu des supporters.

Couvrir cet événement sportif est donc très vite devenu une situation très compliquée à gérer, car au coup d’envoi, les tribunes ne me protégeaient pas de la pluie ! Difficile de prendre des notes dans ces conditions… Au coup de sifflet final, je relisais mes observations prises à partir de mon téléphone… Une première entrée dans la matière que je n’étais pas prêt d’oublier.

Le football : un langage universel ? 

Quelques semaines plus tard, je revenais pour une nouvelle rencontre à domicile de Hanoï T&T, avec cette fois, autour de mon cou l’accréditation de journaliste. Mais ce jour-là, une nouvelle barrière venait perturber mes plans. Sans surprise elle était due à la langue. On entend souvent dire que le football est un langage universel. Je suis le premier à le penser, jusqu’à cet après-match où j’ai assisté à la conférence de presse des entraîneurs en vietnamien pendant près d’une demi-heure. Un moment que je ne suis pas prêt d’oublier puisqu’aucun interprète ne se trouvait à mes côtés !

Photo : Jordan Curé-Heaton
Image Jordan Curé-Heaton.

 

Carles Puyol comme cerise sur le gâteau

Enfin, lors de mon dernier mois de stage à Hanoï, je me suis rendu à la présentation du trophée de la Ligue des Champions (Trophy World Tour 2016) devant l’Opera House. À cette occasion, je suis parvenu à me faufiler jusqu’à la loge VIP de Carles Puyol, l’ancien champion du monde espagnol, et star du Barça. Et avant de le voir soulever la fameuse « coupe aux grandes oreilles », j’ai franchi plusieurs obstacles (contrôles à l’entrée, accès au salon VIP, service de sécurité).

Mais ce jour-là, la chance était de mon côté, car l’anglais m’ouvrait toutes les portes. Et en plus de décrire l’ambiance autour de cette fête 100 % foot dans la capitale vietnamienne, j’ai pu glaner quelques mots dans la langue de Shakespeare avec ce joueur légendaire du FC Barcelone. Une réaction des plus courtes, et totalement improvisée, mais un témoignage suffisant pour l’intégrer dans ma double-page du prochain numéro du Courrier du Vietnam. Et dix jours plus tard, dans mes valises j’emportais donc avec moi ce modeste « trophée » de stage…

https://soundcloud.com/jcureheaton/interview-with-carles-puyol-2-questions-at-the-champions-league-trophy-tour-in-hanoi

Auteur

Horizons Médiatiques

Le monde raconté par les étudiant·es du Master Nouvelles Pratiques Journalistiques de l'Université Lumière Lyon 2.